Disparition

 

 

 

 

 

 

 

Disparaître affirme le jeu de parer la pulsion de mourir. Disparaître affirme le jeu d’habiller comme d’esquiver la pulsion de mourir.

 

 

 

La scandeur de vivacité de la disparition affirme le mourir comme parure de translucidité de l’immédiat.

 

 

 

La disparition révèle l’élégance d’un mourir sans origine ni conséquence.

 

 

 

L’élégance injuste de la disparition esquive l’imposture de vérité de la mort.

 

 

 

La disparition affirme le plaisir anticiper sa mort en deçà du désir de suicide et du souci de résurrection.

 

 

 

 

 

La disparition affirme le geste de détruire l’absence.

 

 

 

Disparaitre n’est pas une fonction vitale. Disparaitre révèle une fiction nécessaire. Disparaitre révèle la fiction nécessaire de la chose d’exister.

 

 

 

Il reste préférable de disparaitre avant d’être mort sinon la disparition n’est plus rien d’autre que la gangrène de lumière de la gloire.

 

 

 

 

 

La disparition affirme la passion d’anesthésie de l’innocence.

 

 

 

La disparition affirme la provocation de vide de l’âme.

 

 

 

 

 

La pulsion de disparaitre donne à sentir l’odeur tétanisée des étoiles.

 

 

 

Celui qui disparait essaie de devenir un extrait du sommeil du ciel.