Voix

 

 

 

 

 

 

 

La voix révèle le vol en éclats de la solitude.

 

 

 

La voix affirme le vol en éclats de la solitude à l’instant.

 

 

 

La voix respire le vouloir en venir de la solitude.

 

 

 

L’équilibre de la voix incruste l’alcool de la solitude. L’équilibre d’errance de la voix incruste le vide d’alcool de la solitude.

 

 

 

 

 

La voix révèle la volonté de l’odeur.

 

 

 

La voix révèle l’odeur des vertèbres. La voix révèle l’odeur d’extase des vertèbres.

 

 

 

L’érection évanouie de la voix essaie d’équilibrer le désespoir cosmétique des vertèbres.

 

 

 

L’érection évanouie de la voix affirme la révulsion alibre des vertèbres par la translucidité taboue du crâne.

 

 

 

La voix esquive la vivisection du zéro du crâne.

 

 

 

L’érection tacite de la voix révèle le coma de certitude du crâne.

 

 

 

 

 

La certitude de la voix respire le crâne projectile du vide.

 

 

 

La voix adonne le vestige de soif du vide.

 

 

 

La voix détruit la transparence de l’interdit. La voix détruit l’œil de transparence de l’interdit par le sourire de clandestinité du vide.

 

 

 

La voix révulse le vide du tabou comme translucidité impure de l’immédiat.

 

 

 

La voix catapulte la pulpe d’immédiat du vide par le volcan d’ascèse du sommeil.

 

 

 

 

 

La voix révèle l’érection végétale de l’oubli.

 

 

 

La voix dévisage la mémoire comme la voix envisage l’oubli.

 

 

 

Le hasard superflu de la voix possède un visage de distinction aléatoire chaque jour.

 

 

 

Le silence de la voix calligraphie l’érection évanouie du visage.

 

 

 

Le souffle anthropophage de la voix repose le volcan de flèches du visage.

 

 

 

 

 

La chair vient par la voix. La chair vient par le volcan de jonglerie des voix. Malgré tout, la voix n’est pas à l’origine de la chair. La chair survient par la projection des voix. La chair survient par la projection de paralysie translucide comme catatonique des voix. La chair survient par la projection de translucidité nocturne des voix.

 

 

 

La voix volatilise la chair comme tact translucide de l’incendie, comme esquive de courtoisie de la soif, comme minerai d’imminence du vide. La voix révèle le sel d’ascèse désinvolte de la chair.

 

 

 

Dans le monde des voix l'apparence du corps reste invisible cependant à l’inverse la pensée apparaît intégralement visible. Dans le monde des voix chacun voit l’intégralité de ce que l'autre pense sans jamais voir son corps.

 

 

 

Dans le monde des voix chacun ne voit pas seulement ce que l’autre pense à l'instant, chacun voit aussi la globalité de ce que l’autre a déjà pensé. Dans le monde des voix chacun a la vision de l’intégralité de la pensée de l’autre.

 

 

 

Dans le monde des voix la forme du cerveau survient à ciel ouvert et à l’inverse les corps restent ensevelis parmi le vide du temps.

 

 

 

 

 

La voix insinue un voile de viande dédié à.

 

 

 

La voix maquille le sexe de la bouche. La voix maquille le sexe de silence de la bouche.

 

 

 

L’insouciance solennelle de la voix bégaie l’ombre de subtilité de la bouche.

 

 

 

La virtuosité de la voix ressemble au naufrage invulnérable d’un collier de cous entrelacés.

 

 

 

 

 

La voix révèle le sourire alibre du viol.

 

 

 

La voix révèle l’odeur désintéressée du viol. La voix révèle la lévitation de déchirures de la chair comme odeur désintéressée du viol.

 

 

 

La voix révèle l’extase du viol. La voix révèle l’exactitude du viol. La voix révèle l’extase d’exactitude du viol.

 

 

 

La voix viole à l’instant l’oubli qu’elle sera. L’instinct d’extase de la voix révèle l’innocence du viol au futur antérieur.

 

 

 

La voix apparait inviolable parce qu’elle possède le don d’insouciance de violer son passé comme son futur à l’instant.

 

 

 

La voix rythme le vertige d’inviolabilité de la chair. La voix révèle l'inviolable imminence à blanc de la chair.

 

 

 

 

 

La voix révèle l’éveil analphabète du cœur.

 

 

 

La voix insinue l’évidence indestructible de la blessure du sang.

 

 

 

L'évidence en érection de la voix scande la dérive du continent de l'eau à l'intérieur du sel du sang.

 

 

 

 

 

La volonté de la voix épanouit la confusion de clarté de la parole.

 

 

 

L’évidence cruciale de la voix invente l’énigme impeccable de la parole.

 

 

 

 

 

La pudeur de la voix affirme l’élégance projectile du corps.

 

 

 

La voix affirme l’érection évanouie d’une évidence qui meurt à la fois avant et après le corps.

 

 

 

La jonglerie de coma des voix affirme le paradoxe de s’il vous plait de la chair comme volonté d’ascèse de la volupté.

 

 

 

 

 

La voix suce la translucidité accroupie du ciel.

 

 

 

La voix peaufine la soif inviolable de la disparition.

 

 

 

L’aura de respiration de la voix sculpte des cathédrales à l’intérieur des toupies.

 

 

 

Les voix se touchent invulnérables à l‘intérieur des spasmes de translucidité de l’utopie.

 

 

 

 

 

La voix révèle le volcan de lenteur de l'anesthésie.

 

 

 

A l’intérieur du volcan d’anesthésie des voix, il y a des hommes immortels séduits par des dieux mortels.

 

 

 

 

 

La pandiculation de la voix révèle l’implosion de laconisme du destin.

 

 

 

Le givre d’insouciance de la voix révèle la pandiculation de laconisme du destin.

 

 

 

 

 

Il n’y a pas de généalogie des voix. Il existe seulement une archéologie des voix, une archéologie des voix à l’intérieur de la translucidité du ciel.

 

 

 

Quelqu’un qui prononce un discours intelligent d’une voix atone est aussi ennuyeux que quelqu’un qui dit sérieusement des banalités d’une voix charmante. Ce qui séduit l’âme c’est la coïncidence de la passion de la parole et de la virtuosité de la voix, de la passion lucide de la parole et de la virtuosité sensuelle de la voix.

 

 

 

Les voix dédaignent le meurtre et le suicide. Une voix apparait toujours détruite par autre chose qu’une voix.