Loi

 

 

 

 

 

 

 

Le droit est une drogue. Le droit est la drogue de la ligne droite. Le droit est la drogue de la limite insignifiante de la raison.

 

 

 

Le droit est la drogue d’interdire les drogues. Le droit est la drogue d’interdire la transformation du corps par une matière du monde.

 

 

 

Revendiquer un droit envers quelque chose est identique à interdire l'événement de la disparition de ce quelque chose.

 

 

 

Ce qui interdit la disparition d’une chair est aussi abject que ce qui blesse sa présence.

 

 

 

L’indifférenciation de la morale et du droit interdit l’invention éthique d’une chair à la fois littérale et symbolique.

 

 

 

 

 

La loi est l’automatisme de la pensée. La loi est le mutisme automatique de la pensée. La loi est le lapsus de mutisme automatique de la pensée.

 

 

 

La stupeur de la loi est de désirer mimer le mutisme de la lumière. Survivre en tant que corps libre de la loi est la stupeur de désirer mimer le mutisme de la lumière.

 

 

 

La loi atteste le rien du tout de la lumière. Le désir de liberté de la loi atteste l’insomnie de mutisme de la lumière.

 

 

 

L'homme ne connaît l'éternité qu’à travers l'alibi de lumière de la loi.

 

 

 

 

 

La loi conçoit le désir en tant qu’ersatz de testament.

 

 

 

La loi désire à travers la distraction de l’insomnie.

 

 

 

La loi développe le placenta de simutilations de l’insomnie.

 

 

 

La loi développe un placenta de guillotines distraites à travers la pureté de la pensée.

 

 

 

La loi est une mère anonyme qui engendre les prophéties de miroirs de l’insomnie.

 

 

 

La loi engendre une absence décisive de visage à travers la collection de miroirs de l’anonymat.

 

 

 

 

 

La loi soigne l’assassinat.

 

 

 

La loi efface les traces d’un crime qui a été pensé sans être accompli.

 

 

 

Libérer la loi est le désir des meurtriers manqués.

 

 

 

L’ignominie de la loi est d’être libre inconsciemment.

 

 

 

 

 

L’interdit est le divertissement du diable.

 

 

 

L’interdit est le désir de raison de l’indécidable.

 

 

 

 

 

L'interdit oblige le corps à ressusciter en tant que de cadavre.

 

 

 

La gomme éternelle de l’interdit oblige le corps à ressusciter en tant que cadavre de l’omission du crime.

 

 

 

L’interdit est une médecine pour les morts. L’interdit désire guérir les maladies des morts.

 

 

 

 

 

Les interdits sont des désirs. Les interdits sont les désirs de l’absence de paradis.

 

 

 

L’interdit produit le placenta du cerveau en tant que n'importe quoi de l’adieu.

 

 

 

Croire à la transcendance de l’interdit est identique à l’acte de se masquer à travers ce qu’on cache.

 

 

 

Celui qui est parasité à travers la gloire incognito de l’interdit connait son nom sans jamais reconnaitre son visage.

 

 

 

 

 

L’inceste de l’interdit mélange tout.

 

 

 

Le suicide d’horizon de l’interdit est une machine à chier à notre place.

 

 

 

N’importe qui peut lire n’importe quoi sur le visage anal de l’interdit.