Instinct

 

 

 

 

 

 

 

L’instinct séduit le temps.

 

 

 

L’instinct caresse la catastrophe.

 

 

 

L’instinct entasse les miracles. L’instinct entasse les miracles par la paralysie du lointain.

 

 

 

 

 

L’instinct tombe par abstraction.

 

 

 

L’instinct invente la parure d’apocalypse du plaisir.

 

 

 

L’instinct déclare l’extase de désespoir du paradis.

 

 

 

La grâce de l’instinct déclare le ça tombe à oui tu.

 

 

 

 

 

L’instinct déclare la nudité.

 

 

 

L’instinct déclare la nudité par la gravitation de la parole.

 

 

 

L’instinct projette la parole comme parure de la paralysie.

 

 

 

L’instinct déclare la nudité par la parabole de silence de l’obscénité.

 

 

 

 

 

L’instinct affirme l’extase de la solitude.

 

 

 

Le sommeil de l’instinct affirme le totem de clarté cruciale de la solitude.

 

 

 

L’instinct catapulte la suite de vertèbres du sang.

 

 

 

L’instinct affirme la catastrophe de désinvolture du sang.

 

 

 

L’instinct séduit le vide de la certitude.

 

 

 

La grâce de l’instinct déclare l’hémorragie de la certitude.

 

 

 

 

 

La certitude indécente de l’instinct donne à sentir l’exactitude impure de l’âme.

 

 

 

La jubilation de l’instinct catapulte l’afinitude de l’âme.

 

 

 

L'érotisme mystique de l’instinct pénètre le charme de translucidité de la chair comme  certitude de monstruosité de l'âme.

 

 

 

 

 

L'instinct donne la parure de respiration de la terreur.

 

 

 

La clarté de l’instinct affirme la respiration d’inouï de l’abandon.

 

 

 

La prestidigitation de l’instinct transforme la cendre du regard en incendie de la respiration.

 

 

 

 

 

L’instinct affirme la foudre du sommeil.

 

 

 

L’instinct affirme l’érection de clarté du sommeil.

 

 

 

Le silence de l’instinct bégaie des banquises de sommeil.

 

 

 

L'instinct inhale avec une élégance luxurieuse la page noire du sommeil.

 

 

 

La nécessité incroyable de l’instinct affirme le geste de dormir à l’intérieur de l’incendie impeccable du silence.

 

 

 

 

 

L’instinct déclare l’aisance de l’anesthésie.

 

 

 

La certitude mystique de l’instinct déclare l’offrande de frivolité de l’anesthésie.

 

 

 

La clarté aveugle de l’instinct sculpte l’avalanche de fou-rire de la respiration à l’intérieur du coma.

 

 

 

 

 

L’instinct contemple la répétition du ciel.

 

 

 

La trajectoire de l'instinct sculpte la translucidité du ciel.

 

 

 

L’instinct sculpte la trajectoire de temps du ciel.

 

 

 

Le don de l’instinct catapulte le mourir comme marge du ciel.

 

 

 

L’apocalypse de calme de l’instinct affirme le magma de translucidité du ciel.

 

 

 

Le miracle de paralysie de l’instinct pénètre la démesure de translucidité du ciel.

 

 

 

 

 

L'instinct déclare des cathédrales d'odeurs.

 

 

 

Le charme sans pardon de l’instinct affirme l’architecture de flèches de l’innocence.

 

 

 

L’apocalypse de frivolité de l’instinct affirme la séduction de terreur de l’innocence.

 

 

 

 

 

L'instinct transforme les outils en totems.

 

 

 

Le silence de l’instinct transforme le hasard des outils en totems de l’habitude.

 

 

 

Le silence de l’instinct transforme le hasard de tact des outils en totems d’indécence de l’habitude.

 

 

 

Le silence de l’instinct transforme le hasard d’indécence des outils en totems d’habitude de l’ascèse.

 

 

 

 

 

L’instinct déclare la virtuosité de la dévoration.

 

 

 

Le silence cosmétique de l’instinct vole en éclats au dos de la bouche.

 

 

 

La certitude de l’instinct calligraphie le magma de terreur frugale du fou-rire.

 

 

 

L’amnésie de l’instinct révèle les équations mathématiques du cannibale.

 

 

 

 

 

La bouche taciturne de l’instinct calligraphie la clarté de terreur du crâne.

 

 

 

L’instinct jette la crudité incroyable du visage à l’intérieur de la main de crucifixion du crâne.

 

 

 

L'instinct déclare l'incroyable. L'instinct déclare la translucidité de terreur de l'incroyable.

 

 

 

L'instinct projette le sommeil de nécessité du crâne comme érection de charme de l’incroyable.

 

 

 

 

 

L’instinct affirme le fou-rire du destin.

 

 

 

La grâce de l’instinct déclare le tohu-bohu de translucidité du destin.

 

 

 

La répétition alibre de l’instinct transforme l’impact de parole de la chair en trajectoire de silence du destin.

 

 

 

 

 

La clarté alibre de l’instinct détruit la loi anonyme du désir.

 

 

 

La lenteur de clarté de l’instinct détruit la vitesse d’éternité du désir.

 

 

 

L'instinct apparaît en dehors du hasard du désir.

 

 

 

Le désir déifie. L’instinct défie. Le désir déifie le manque en tant que masque. L’instinct défie la présence par la parure.

 

 

 

Le charme de l’instinct affirme le geste de devenir le prestidigitateur de la chair.

 

 

 

Les esclaves du désir comptent sur leurs doigts et éjaculent avec leur sexe. Les prestidigitateurs de l'instinct parlent à la surface de leur sperme et éjaculent avec leurs doigts.

 

 

 

Le charme de l’instinct sait comment jouir d’un seul geste de la voix de la femme avec le silence de sa chair et la chair de la femme avec le silence de sa voix.

 

 

 

La parure de respiration de l’instinct déclare l’extase de sang de la solitude.

 

 

 

 

 

L'instinct contemple l’obscur jusqu’à pénétrer la translucidité.

 

 

 

L’innocence artificielle de l’instinct cartographie le tourbillon immobile de la translucidité.

 

 

 

La translucidité obscure de l’instinct survient en dehors de l’ordre et du désordre.

 

 

 

Seule l’extase d’équilibre de l’instinct sait comment séduire le désordre du monde. L’extase d’équilibre de l’instinct métamorphose le désordre du monde en odeur de paralysie du silence.

 

 

 

Le don de l’instinct compose le vide de la terreur.

 

 

 

Le chaos en équilibre de l'instinct détruit la virginité de la vitesse de la lumière.

 

 

 

 

 

La foudre de l’instinct calligraphie la scandeur du don.

 

 

 

L’instinct affirme le don de vivacité de disparaitre.

 

 

 

La certitude de l’instinct affirme le don d’oublier la vérité.

 

 

 

La grâce obscène de l’instinct détruit l’incertitude de vérité de la justice.

 

 

 

L’indécence de l’instinct affirme l’extase d’exister en deçà de la vie et de la mort.

 

 

 

 

 

La clarté de l’instinct sculpte la source du tonnerre.

 

 

 

La certitude de l’instinct envisage la catatonie du vent.

 

 

 

 

 

L’instinct illimite le hasard de l’oubli.

 

 

 

L’instinct transforme le hasard en rythme d’illusion.

 

 

 

 

 

Le ça bégaie la gaieté du savoir.

 

 

 

L’ainsi du ça bégaie l’abime de gaieté du savoir.

 

 

 

 

 

La pulsion sculpte la paralysie du feu.

 

 

 

La pulsion sculpte des cathédrales à la petite cuillère.

 

 

 

La certitude de la pulsion sculpte des cathédrales d’incendie à la petite cuillère.

 

 

 

La certitude de la pulsion savoure les acrobaties du précipice à la petite cuillère.

 

 

 

Seule la pulsion sait comment transformer un prénom en paradoxe de l’immédiat.