Femme

 

 

 

 

 

 

 

Le visage des femmes affirme la frivolité de la tragédie.

 

 

 

Le visage d’une femme apparait comme la fenêtre d’amnésie de sa chair.

 

 

 

La beauté du visage d’une femme apparait comme la forme de l’imagination de cette femme en dehors du savoir.

 

 

 

 

 

La femme apparait comme la foudre de lenteur de la nudité.

 

 

 

La femme affirme la parure d’apocalypse de la nudité comme vide cosmétique du cosmos.

 

 

 

La femme affirme la pulsion d’avoir lieu comme pandiculation d’illusion de l'utopie.

 

 

 

 

 

L’héroïsme des femmes apparait plus inouï que celui d’Atlas. Atlas portait seulement le monde sur ses épaules. Les femmes portent le monde et la disparition du monde à la surface de leurs lèvres et de leurs paupières. Les femmes portent le monde et la disparition du monde à la surface d’illusion de leur visage.

 

 

 

Le maquillage du visage des femmes sauvegarde la présence du monde comme équilibre futur de sa disparition.

 

 

 

Il y a une fantaisie monotone des femmes, une fantaisie sans pensée, une fantaisie du non-savoir. Les femmes inventent une forme de fantaisie rythmique, la fantaisie d’effectuer plusieurs choses à la fois à l’intérieur de l’excitation du vide.

 

 

 

La femme apparait excitante par monotonie. La femme survient comme un précipice de candeur lascive à la surface de la monotonie.

 

 

 

 

 

La femme bande à tombeau ouvert.

 

 

 

La femme affirme le feu cosmétique du mourir.

 

 

 

La femme révèle l’euphorique coïncidence d’une tombe et d’un fruit.

 

 

 

 

 

Le cul d’une femme apparait comme un pain d’éclipse.

 

 

 

Le cul d’une femme révèle l’envol de l’enclume. Le cul d’une femme apparait comme une enclume de fruits.

 

 

 

Le cul d’une femme offre la tombe de l’âme. Le cul d’une femme offre la tombe où l’âme pourrit par miracle.

 

 

 

Le cul d’une femme donne à sentir le cimetière de hasard de la nudité.

 

 

 

 

 

Le cul lascif d’une femme invente une cathédrale d’anesthésie.

 

 

 

Les fesses des femmes sculptent des abattoirs d’aphorismes.

 

 

 

Les fesses des femmes composent l’abattoir d’abstraction de la frivolité.

 

 

 

 

 

La femme révèle la féerie d’habitude du sexe.

 

 

 

Le sexe d’une femme apparait comme un papillon de viande. Le sexe d’une femme apparait comme une paupière d’antilope qui aurait dévoré avec une extrême insouciance la musculature d’un tigre.

 

 

 

Le sexe d’une femme sourit comme le toboggan d’utopie de sa voix.

 

 

 

Les lèvres du sexe d’une femme composent les paupières de son aveuglement absolu.

 

 

 

 

 

Le vagin exclame les stratagèmes de je t’aime du ventre.

 

 

 

Le vagin incruste une voix à l’intérieur de la langue. Le vagin incruste une voix à l’intérieur de la viande translucide de la langue, à l’intérieur de la viande alibre de la langue, à l’intérieur de la viande de translucidité alibre de la langue.

 

 

 

Le visage du vagin révèle l’évidence de l’énigme.

 

 

 

 

 

Le pubis ressemble à une ruche d'abeilles. Le pubis ressemble à la proéminence bizarrement alvéolaire d'une ruche d'abeilles. Le pubis ressemble à la ruche d'abeilles frivoles de la passion.

 

 

 

Le pubis d’une femme donne à sentir le parachute de cicatrices du sang.

 

 

 

 

 

La femme décoiffe tranquillement ses cheveux comme l’obscurité appose les confidences des  abimes sous-marins.

 

 

 

La chevelure d’une femme esquisse la chute virtuose d’une frondaison d’odeurs.

 

 

 

 

 

L’homme cherche à l’intérieur de la femme l’imagination immédiate de la chair comme posture animale de l’âme.

 

 

 

La femme affirme le miracle d’une apparence inexorable. La chair de l’homme n’a jamais l’aptitude de jouir de l’apparence miraculeuse de la femme. Jouir de l’apparence de la femme reste pour la chair de l’homme tabou. Soit la chair de l’homme contemple de manière chaste l’apparence de la femme, soit la chair de l’homme jouit du vide l’apparition de la femme.

 

 

 

La femme repose l’homme par la disparition incroyable de sa pensée comme la femme provoque l’homme par l’apparition sensuelle de son âme.

 

 

 

Les formes de détachement et de bêtise sexuelles de l’homme et de la femme sont différentes. L’homme n’a pas le pouvoir d’esquiver la présence sexuelle de la femme cependant il sait comment parfois se détacher de l’idée de la femme. C’est pourquoi l’homme a l’aptitude de rester seul sans désirer l’idée d’une femme et cela tant qu’une femme n’apparait pas à proximité de sa chair. A l’inverse la femme sait comment se détacher de la présence de l’homme, c’est pourquoi elle a l’aptitude de jouer avec cette présence. Cependant la femme n’est pas détachée envers l’idée de l’homme. Jouer avec la présence de l’homme est une obligation à laquelle la femme n’a pas le pouvoir de se soustraire. C’est pourquoi quand la femme reste seule, elle s’ennuie.

 

 

 

L’homme est idiot selon son désir. La femme apparait bête par amour.

 

 

 

La femme incarne l’utopie du plaisir. L’homme ne sait pas incarner l’utopie du plaisir, l’homme n’est apte qu’à dire l’utopie du plaisir. La femme incarne l’utopie du plaisir sans parvenir à la dire. L’homme dit l’utopie du plaisir sans parvenir à l’incarner.

 

 

 

A l’instant de la jouissance, l’homme dispose d’une âme sans la posséder. A l’instant de la jouissance, la femme possède une âme sans en disposer.

 

 

 

La femme considère l’obscénité d’une manière différente de l’homme. Pour la femme ce qui apparait obscène c’est qu’un homme jouisse de la sensation de sa chair comme sentiment d’un vide tabou. Pour la femme ce qui apparait obscène c’est qu’un homme s’amuse à inscrire des formes de sensations à l’intérieur du sentiment de vide tabou de sa chair.

 

 

 

 

 

Les femmes savent ravir et capturer le désir des hommes. Cependant les femmes ne savent pas comment ravir l’âme des hommes. Le miracle de la séduction affirme le geste de ravir l’âme de l’autre. Aucun homme et aucune femme ne dispose du savoir de ce geste. Le miracle de la séduction apparait précisément comme la forme d’un avoir lieu en deçà du savoir. La séduction n’est pas une stratégie de la pensée, la séduction s’accomplit par hasard comme par nécessité. La séduction s’accomplit par le hasard de nécessité de l’instinct.

 

 

 

Les femmes savent comment voler le désir des hommes. Cependant les femmes se leurrent lorsqu’elles pensent que cet acte leur accorde un pouvoir important sur les hommes. En effet il y a très peu d’hommes qui considèrent que ce désir a pour eux de la valeur. Même si il y en aussi très peu qui ont l’audace de le dire.

 

 

 

Les femmes sont souvent vaniteuses, les femmes sont souvent funèbrement satisfaites de la splendeur de leur image et des fantasmes que cette splendeur de leur image suscite. Malgré tout les femmes apparaissent rarement méprisantes c’est à dire heureuses de l’obscénité de leur chair et de la destruction des images que cette chair provoque.

 

 

 

La femme sublime affirme l’apparition de sa chair avec fierté sans être cependant narcissique.

 

 

 

 

 

La chair de la femme apparait de manière intégrale. Ce qui manque à la femme n’est pas la forme d’une apparence, c’est plutôt la force d’une pesanteur, force de la pesanteur que l’enfant donne malgré tout à la femme au risque qu’elle perde alors la forme exacte de son apparence. A l’inverse la pesanteur de la chair de l’homme surgit de manière intégrale. Ce qui manque à l’homme n’est pas la force d’une pesanteur, ce qui manque à l’homme est la forme d’une apparence. C’est pourquoi l’homme emploie sa pensée afin d’apparaitre. L’homme cherche à remplacer son défaut d’apparence à travers les signes de sa pensée.

 

 

 

La femme ne pense pas pour avoir raison. La femme imagine à blanc afin d’intensifier son apparence. La femme imagine à blanc afin d’intensifier la nudité de sa parure.

 

 

 

 

 

L’homme se regarde dans le miroir pour avoir la preuve de sa vie. La femme se fascine au miroir afin de jouir de sa disparition. La femme jouit au miroir de la disparition fatale de son existence.

 

 

 

Les hommes masquent stupidement leur néant à travers l’hygiène de gloire de leurs actes. Les femmes maquillent impeccablement leur vide avec l’oisiveté de leur chair ou le réflexe de leur sourire.

 

 

 

Le sang-froid crucifiant des femmes n’est pas l’indice d’une présence d’esprit. Le sang-froid crucifiant des femmes affirme plutôt la forme d’une disparition précise de l’âme.

 

 

 

La femme esquive l'excitation cérébrale de l'homme par le geste d’incarner cette excitation comme utopie du besoin.

 

 

 

 

 

L’homme masque son sexe à travers son cerveau. La femme farde son cerveau avec son sexe.

 

 

 

Le sexe des femmes apparait formé par la certitude de vide du sommeil des hommes. Le sexe des hommes apparait formé par le hasard de lucidité du désir des femmes.

 

 

 

La femme se maquille avec le sperme perdu de l'homme. La femme se maquille avec le  sperme perdu de l’imminence de sommeil de l'homme.

 

 

 

 

 

Il y a des femmes qui jouissent des hommes uniquement afin de ne pas partager des sentiments intimes avec eux. D’autres femmes à l’inverse désirent partager des sentiments intimes avec des hommes exclusivement à condition de ne jamais jouir sexuellement de ces hommes.

 

 

 

Les femmes vulgaires se laissent physiquement désirer sans jamais apparaitre animalement séduites. Les femmes sublimes apparaissent animalement séduites à l’instant même du plaisir.

 

 

 

Les femmes sublimes préfèrent commencer par faire l’amour avec l’imagination de chaque homme afin d’offrir ensuite la présence de leur chair à l’homme qui les a séduites par la forme de son imagination.

 

 

 

 

 

Les femmes ennuyeuses portent des vêtements comme si elles portaient le deuil de leur nudité. Les femmes excitantes portent leurs vêtements comme des parures de respiration subtile afin de provoquer l’équilibre d’indécence de leur nudité.

 

 

 

La femme coquette parle comme elle incruste une multitude de syncopes autour de son cou.

 

 

 

Il y a une irréflexion méditative des femmes à quatre pattes, une bêtise méditative des femmes accroupies.

 

 

 

La femme obscène ouvre les cuisses comme elle écarte les oreilles. La femme obscène a besoin du sexe de l’homme pour qu’il pénètre aussi la béance frivole de ses oreilles.

 

 

 

Il apparait excitant d’aimer une femme innommable. Il est cependant inquiétant de désirer sans l’aimer une femme qui a plusieurs noms.

 

 

 

Les femmes que nous aimons sans savoir où elles demeurent ressemblent à des tourbillons de fenêtres.

 

 

 

 

 

L’homme pense à l’infinitif passé. La femme parle à l’explétif futur.

 

 

 

L’oubli de la femme apparait plus beau que le crime de l’homme n’est vicieux.

 

 

 

 

 

Le sexe des femmes stupides est identique à une fosse commune.

 

 

 

Lorsque la femme désire rester fidèle, la femme devient une putain apocryphe.

 

 

 

Le cerveau des femmes fidèles est l’abattoir apocryphe du langage.

 

 

 

La femme coiffe le cerveau du vide avec l'inconséquence de sa fidélité.

 

 

 

 

 

La stupidité de la femme honnête est de désirer être fidèle à ses enfants.

 

 

 

La femme vertueuse prostitue à chaque seconde son cœur à la vanité de l’air.

 

 

 

La femme vertueuse est masquée à travers le fœtus de transparence d’un crime parfait.

 

 

 

 

 

La putain sacrée ne prostitue pas son corps au corps de l’homme. La putain sacrée prostitue son âme aux prophéties insignifiantes du sperme de l’homme.

 

 

 

La putain sacrée se prostitue aux spermatozoïdes du concept d’homme. La putain sacrée se prostitue aux spermatozoïdes de l’espèce de l’être.

 

 

 

La putain sacrée se prostitue au nombre de noms de l’insomnie de Dieu.

 

 

 

 

 

Le visage d’une femme triste est semblable à une tombe. Le visage d’une femme triste ne ressemble pas à la tombe de ce qu’elle a vécu, le visage d’une femme triste ressemble à la tombe de sa non-vie, la tombe de ce qu’elle n’a jamais vécu et ne vivra jamais.

 

 

 

Une femme intelligente et douce qui a cependant mauvaise haleine ne peut devenir qu’une folle ou une sainte.

 

 

 

La Vierge Marie est la femme devenue trait d’esprit.