Monde

 

 

 

 

 

 

 

Le monde apparait comme le don d’exaltation de la terreur. Le monde apparait comme le don d’exaltation affriolante de la terreur.

 

 

 

Le monde déclare le don de chute de la terreur. Le monde déclare le don d’extase de la terreur. Le monde déclare le don de chute extatique de la terreur.

 

 

 

Le cosmos apparait comme le cosmétique du don. Le cosmos apparait comme le cosmétique de terreur du don.

 

 

 

Le monde apparait comme l’offrande de la catastrophe. Le monde apparait comme l’offrande de catastrophe de la joie.

 

 

 

 

 

Le monde tombe comme donné. Le monde tombe comme donné jusqu’apparaitre par la suite créé.

 

 

 

Le don du monde affirme la forme de son illusion. L’illusion du monde apparaît provoquée par la force désinvolte de son offrande, la force désinvolte de son offrande jusqu’à disparaître. L’illusion du monde apparaît provoquée par le geste de désinvolture de son abandon jusqu’à l’extase inexorable de disparaître.

 

 

 

Le monde apparait comme forme de projection du silence antérieure au langage de l’homme. Le monde apparait comme don de métamorphose de la matière antérieur au langage de l’homme.

 

 

 

 

 

Le monde ne commence pas à l’origine. Le monde  recommence aujourd’hui. Le monde apparait par la suite de l’aujourd’hui. Le monde apparait par la suite de sommeil debout de l’aujourd’hui.

 

 

 

L’apparition immédiate du monde survient comme geste de matière du temps en dehors de l’éternité.

 

 

 

 

 

Le monde ne pense pas à l’homme. C’est pourquoi le monde apparait invulnérable. L’homme a le pouvoir d’anéantir l’univers à travers la pensée. Cependant l’homme n’est pas apte à détruire la matière du monde.

 

 

 

Le monde ne condamne pas à mort. Le monde donne à mourir. Le monde n’énonce pas une sentence de mort à la façon d’un tribunal. Le monde déclare le mourir comme illusion inexorable de l’abandon.

 

 

 

 

 

 

 

L’univers n’est pas le monde. L’univers est engendré à travers la lumière. Le monde apparait crée par la nuit.

 

 

 

L’univers est un ersatz spectral de monde. L’univers est ce qui subsiste du monde lorsqu’il est changé en objet de la pensée de l’homme.

 

 

 

S'il est possible de penser l’univers c'est que l’univers est toujours déjà une pensée. Malgré tout le monde c’est à dire le don de la matière comme forme apparaît uniquement par la sensation.

 

 

 

Il reste préférable plutôt que d’être d’accord avec l’ordre du l’univers tel qu’il est, de jouir de l’équilibre du monde comme il apparait.

 

 

 

L’univers est engendré à travers le suicide manqué de Dieu. Le monde apparait crée par la chute impeccable du paradis.

 

 

 

L'existence d’une chose à l’intérieur du monde n'est pas à jamais provoquée par une force unique. C’est pourquoi l'astre de l’absolu se métamorphose à chaque instant. L'astre de l’absolu erre ainsi comme un geste de translucidité de la terreur. Parfois c'est un rire de neige, une autre fois une balle de caoutchouc multicolore à l'intérieur de la paume d'un enfant, une autre fois un extrait de cendres à l’intérieur du vent, une autre fois la révérence d'amnésie d'une étoile.

 

 

 

A l’intérieur de l’extase obscène de la beauté, la présence du monde survient comme la parure d’exactitude impardonnable de l’âme.

 

 

 

Le monde apparait à la fois comme ce qui donne la forme de paralysie projectile de la chair à tu et comme ce qui abandonne la posture de l’âme à oui.

 

 

 

 

 

L’énigme du monde déclare l’invention des choses.

 

 

 

L’énigme du monde déclare l’invention des choses par la démesure d’exactitude du sommeil.

 

 

 

L’énigme du monde déclare l’extase de sommeil des choses antérieure aux choses mêmes.

 

 

 

L’énigme du monde apparait comme démesure d’extase du sommeil à oui tu sauf.

 

 

 

 

 

L’énigme du monde déclare la chute en érection du paradis.

 

 

 

L’énigme du monde affirme l’ellipse d’évidence de son extase.

 

 

 

L’énigme du monde affirme la posture d’extase de l’apocalypse.