Ciel

 

 

 

 

 

 

 

Le ciel symbolise la terre. Le ciel métaphorise la terre.

 

 

 

Le ciel déclare le coma de la terre. Le ciel déclare le coma de comme de la terre. Le ciel déclare le coma de silence comme de la terre, le coma de silence comme jusqu’à la terre.

 

 

 

Le ciel apparait comme le funambule sans fil de la terre.

 

 

 

 

 

Le ciel exclame le chaos d’équilibre du silence.

 

 

 

Le ciel révèle le silence de l’oubli. Le ciel révèle le coma de désinvolture de l’oubli.

 

 

 

Le ciel épanouit les crampes de silence du vent.

 

 

 

 

 

Le ciel affirme l’extase du superficiel.

 

 

 

Le ciel compose les coups de poignards de vide de la gravitation.

 

 

 

Le ciel touche la terre avec la main du lointain.

 

 

 

 

 

La certitude amorale du ciel amalgame son immanence à son imminence. La certitude amorale du ciel affirme la coïncidence projectile du désir et du plaisir.

 

 

 

La trajectoire contorsionniste du ciel déclare la démesure clandestine du dehors. La répétition de la terre et du ciel compose la paralysie d’indécence du dehors.

 

 

 

 

 

La volupté du ciel révèle l’aisance de son désespoir.

 

 

 

L’indécence du ciel ressemble à un désordre de linceuls.

 

 

 

L’exaltation taciturne du ciel donne à sentir l’habitude de l’étonnement.

 

 

 

 

 

Le silence du ciel déclare la volonté du sommeil.

 

 

 

Le ciel déchire les gestes du sommeil. Cette déchirure déclare l’insouciance extatique de l’injustice.

 

 

 

Le ciel n’a aucune sensation. Malgré tout, le ciel affirme l’extase d’anesthésie de l’immédiat comme catastrophe d’exactitude inexorable de la sensation.

 

 

 

La catastrophe d’aisance du ciel affirme l’extase de sommeil du destin.

 

 

 

 

 

Le ciel éternue les étoiles.

 

 

 

Le ciel éternue le savoir d’ascèse invulnérable des étoiles.

 

 

 

Le ciel a la tentation d’ascèse de devenir un cimetière d’étoiles.

 

 

 

La translucidité du ciel exclame l’odeur de silence d’un cimetière d’étoiles.

 

 

 

 

 

Le bégaiement de translucidité du ciel déclare le gag de poussière du sang.

 

 

 

La trajectoire de paralysie du ciel dort à l’intérieur du crâne de respiration du sang.

 

 

 

La bouche debout du ciel exclame le sang illisible de l’inconnu.