Equilibre

 

 

 

 

 

 

 

L’équilibre révèle l’érection de l’oubli.

 

 

 

L’équilibre révèle l’érection de bonté de l’oubli.

 

 

 

L’équilibre révèle l’érection taboue de l’anesthésie.

 

 

 

L’équilibre révèle l’érection du désir de disparaitre.

 

 

 

 

 

L’équilibre de la chair apparait comme un artifice rituel.

 

 

 

L’équilibre de la chair affirme le geste d’accomplir un pacte avec sa disparition.

 

 

 

Le besoin d’équilibre de la chair esquive comme détruit le désir d’être libre.

 

 

 

Le besoin d’équilibre de la chair esquive comme détruit le désir de liberté de la pensée.

 

 

 

L’équilibre de la chair apparait comme certitude de la terreur à l’abandon.

 

 

 

 

 

L’équilibre révèle le tact de bestialité des os.

 

 

 

L’équilibre affirme la bestialité de la pudeur.

 

 

 

Le vouloir en venir de l’équilibre sculpte le vol en éclats de l’instinct.

 

 

 

L’anarchie de l’équilibre affirme le charme cosmétique de l’instinct.

 

 

 

L’instinct cosmétique de l’équilibre bégaie la translucidité de chute de la terreur.

 

 

 

 

 

Le gag bestial d’apparaitre debout calligraphie le silence cosmétique du cosmos.

 

 

 

Le scandale impeccable d’apparaitre debout affirme l’instinct de sentir la terre comme extase de clandestinité du ciel.

 

 

 

Le vertige bestial d’apparaitre debout affirme l’instinct d’épanouir la terre jusqu’à l’extase d’érosion du ciel.

 

 

 

 

 

L’apparaitre debout de l’équilibre sublime l’érection du sexe. L’apparaitre debout de l’équilibre affirme l’érection intégrale de la chair.

 

 

 

L’apparaitre debout de l’équilibre incarne la posture paradoxale d’une sublimation obscène.

 

 

 

L’apparaitre debout de l’équilibre sublime la bestialité de bander à quatre pattes.

 

 

 

L’apparaitre debout de l’équilibre déclare le sexe comme symbole de respiration du besoin immédiat.

 

 

 

L’apparaitre debout de l’équilibre affirme l’ombre transfinie du sexe comme symbole de respiration du besoin immédiat.

 

 

 

 

 

L’équilibre de la chair apparait comme allusion solennelle de la sauvagerie du visage.

 

 

 

A l’instant de l’équilibre, le crâne devient la parabole cosmétique de l’innocence.

 

 

 

 

 

Avoir lieu affirme le jeu d’imploser à l’intérieur de l’équilibre.

 

 

 

L’équilibre de la chair éclabousse le hasard du savoir.

 

 

 

L’équilibre de candeur de la chair éclabousse le hasard de vide du savoir.

 

 

 

L’humilité d’indécence des pieds compose un vol de handicaps évanouis.

 

 

 

 

 

L’acrobate boit l’épouvante.

 

 

 

Le squelette de l’acrobate ressemble à un escalier de besoins préhistoriques.

 

 

 

 

 

Le funambule absolu marche sur la disparition d’un fil. Le funambule absolu marche sur l’illusion d’un fil. C’est pourquoi le funambule absolu ne meurt qu’à l’instant où il marche à côté du vide.

 

 

 

Le funambule absolu tient en équilibre sur l’utopie de frivolité du fil.

 

 

 

Le funambule absolu décapite l’horizon avec la chute en lévitation de son sommeil.

 

 

 

 

 

Le déséquilibre révèle la boulangerie des nébuleuses.

 

 

 

A l’intérieur du déséquilibre, la disparition de la terre donne à sentir la respiration des os.

 

 

 

 

 

La pandiculation affirme la charpente de certitude du chant.

 

 

 

La pandiculation déclare le sperme de silence cosmétique des épaules.

 

 

 

Le désespoir frivole de la pandiculation amplifie les petites culottes d’étoiles de la parole.

 

 

 

 

 

L’en deçà révèle l’indécence du hasard.

 

 

 

L’érection d’anesthésie de l’en deçà détruit la décision de mort de l’au-delà.

 

 

 

 

 

L’épilepsie catalyse l’exclamation du ciel avec les cils de la volonté.

 

 

 

L’épilepsie provoque l’équarrissage de sourcils de l’au revoir.