Imagination

 

 

 

 

 

 

 

L’imagination affirme le geste d’apparaitre précis en dehors de la pensée.

 

 

 

L’imagination apparait à la fois en dehors de la vertu de l’ignorance et du vice de la pensée.

 

 

 

Il n’y a pas d’hygiène de l’imagination. L’imagination affirme l’extase de certitude de l’impureté de l’âme.

 

 

 

La monstruosité de l’imagination déclare l’instinct de certitude de la grâce.

 

 

 

 

 

L’imagination affirme les formes transfinies du monde.

 

 

 

L’imagination répond à l’apocalypse du monde. L’imagination répond à l’existence inexorable du monde en dehors de toute question.

 

 

 

La joie de l’imagination affirme le geste de répondre au monde par des formes inventées de manière irresponsable.

 

 

 

L’imagination provoque des répétitions de monde afin de rythmer le silence de la matière.

 

 

 

L’imagination invente les postures de paralysie d’un magma de réponses sauf.

 

 

 

 

 

L’imagination jardine le sommeil.

 

 

 

L’imagination jardine l’incendie du sommeil.

 

 

 

L’imagination jardine l’incendie de sommeil du paradis.

 

 

 

L’imagination déclare la lucidité du sommeil.

 

 

 

L’imagination affirme la respiration impeccable du sommeil comme monstruosité lascive de la certitude.

 

 

 

 

 

L’imagination affirme le minerai d’envol de la joie.

 

 

 

L’imagination projette l’arbre de sang de la monstruosité.

 

 

 

 

 

L’imagination affirme la grâce de savoir oublier sans jamais trahir sa mémoire.

 

 

 

L’imagination affirme l’instinct de donner à apparaitre comme à disparaitre la démesure du silence par la volonté de l’extase.

 

 

 

L’imagination affirme l’instinct de donner à apparaitre comme à disparaitre la démesure de sang du silence par la catastrophe de facilité de l’extase.

 

 

 

L’imagination voyage à l’intérieur du paysage langoureux de la métamorphose. A l’intérieur de ce paysage il est inutile d’ouvrir les yeux pour découvrir quelque chose, il est seulement nécessaire de marcher par l’extase d’insouciance de sa paralysie jusqu’à ce qu’à un instant imprévisible un fragment du paysage vous bondisse dessus comme un tigre de clarté. Quand  l’imagination marche ainsi, elle sait qu’il y a encore à l’intérieur du paysage beaucoup d’autres instants de tigre et qu’ils resteront à jamais inconnus. En effet ce paysage est celui d’une journée et d’une seule. Malgré tout, l’imagination voyagera demain à l’intérieur d’un autre paysage où surviendront d’autres instants de tigres.

 

 

 

 

 

Le symbole affirme l’instinct de savoir à blanc.

 

 

 

Le symbole affirme le savoir à blanc de la bêtise.

 

 

 

Le symbole survient par le vide debout de la répétition.

 

 

 

Le symbole affirme la chose de la chute en dehors de tout.

 

 

 

Les symboles coïncident par éclats. Le lieu d’illusion du symbole apparait comme un brouillard d’éclairs, un iceberg de déchirures foudroyantes.