Vide

 

 

 

 

 

 

 

Le vide révèle la tautologie du viol.

 

 

 

Le vide révèle la féerie du viol. Le vide révèle la féerie de tautologie du viol.

 

 

 

Le zéro donne à sentir l’œuf de feu de l’indésirable.

 

 

 

 

 

L’évidence jardine le hasard du souffle.

 

 

 

L’évidence révèle le vide de la certitude.

 

 

 

Le vide de la certitude immisce la toupie de sommeil du temps.

 

 

 

 

 

La crampe du vide affirme la préhistoire de l’instant.

 

 

 

L’utopie de naïveté du vide repose insinué par le tact de l'au revoir.

 

 

 

 

 

Chaque matin, s’éveiller face à la matière du vide. Avoir ainsi le sentiment de l’existence du monde uniquement à l’intérieur de son sommeil.

 

 

 

Chaque matin, apparaitre sauvé par le vide. Chaque matin, apparaitre sauvé par la racine errante du vide. Chaque matin, apparaitre psalmodié scandé par la racine errante du vide en deçà de son vouloir, jusqu’à ce que la racine errante du vide révèle le ci-git du destin.

 

 

 

 

 

Le hasard du vide apparait rêvé par l’éternuement du langage.

 

 

 

Seule la main du vide parvient parfois à voir l’océan se retourner brusquement sur lui-même.

 

 

 

 

 

L’ambiguïté n’est pas de vivre deux vies à la fois à chaque instant. L’ambigüité est de vivre deux vies à un instant et le vide à l’instant d’après. L’ambigüité n’est pas la forme d’un dédoublement incessant. L’ambigüité a la forme de l’alternance d’un dédoublement et d‘un vide.

 

 

 

La drôlerie anthropomorphe du vide sait que les dieux obéissent eux aussi à des lois qu’ils ignorent.