Musique

 

 

 

 

 

 

 

Pour le musicien le temps survient comme une tentation.

 

 

 

La musique immisce le combat de l’humus et du ciel.

 

 

 

La musique tente d’inhumer l’océan à l’intérieur de l’odeur du ciel.

 

 

 

La musique formule les imbroglios de soif de l’océan.

 

 

 

La musique révèle l’odeur de météore translucide de l’amnésie.

 

 

 

 

 

Le corps du musicien apparait composé  par une prolifération d’oreilles. Chaque pore de la peau du musicien apparait comme le labyrinthe de subtilité d’une oreille.

 

 

 

Celui qui n’écoute aucune musique transforme son corps en automate musical. Les flux de sang et de souffle, les sécrétions, les borborygmes, les excitations, l’oscillation des os, la pulsation des muscles, la poussée des poils, les glissements de la langue, l’érection du sexe, la trajectoire du crâne composent une mélodie.

 

 

 

Le supplicié de la musique n’a plus de peau cependant il a toujours un chapeau. Le supplicié de la musique porte la disparition de sa peau comme la coquetterie d’un chapeau.

 

 

 

 

 

Le rythme enterre la musique à ciel ouvert.

 

 

 

L’insouciance du rythme détruit le désir d’être éternel.