Nourriture

 

 

 

 

 

 

 

La nourriture tombe jusqu'à terre.

 

 

 

La nourriture provoque la chute de l'innommable comme paralysie projectile de la terre. La nourriture provoque le miracle de chute de l’innommable comme projection de paralysie de la terre.

 

 

 

 

 

Manger apparait comme un geste étrange. Manger apparait comme le geste étrange du destin.

 

 

 

L’audace de la dévoration affirme le geste de manger ce qui nous terrifie. L’audace de la dévoration affirme le geste de manger la chose d’insensée de la terreur.

 

 

 

Manger la même nourriture que l’autre affirme le geste d’anthropophagie paradoxale de manger la chute de l’autre sans manger l’autre.

 

 

 

Manger une autre chair comme apparaitre mangé par une autre chair affirme le partage symbolique de la terreur. Ce partage symbolique de la terreur méprise l’obligation de pureté de la pensée.

 

 

 

 

 

Le pain amalgame des précipices.

 

 

 

L’insouciance du pain amalgame des impacts de précipices.

 

 

 

Le pain pose le cimetière d’étoiles de l’impardonnable.

 

 

 

 

 

Le souffle apocryphe du pain détruit le signe d’insomnie de l’infini.

 

 

 

La pourriture à blanc du pain détruit l’anus de lumière de l’infini.

 

 

 

 

 

Il apparait préférable de devenir analphabète à l’instant de pétrir l’innocence approximative du pain.

 

 

 

Le geste de partager le pain à l’intérieur du fruit affirme le sommeil de l’immortalité en dehors de l’éternité. Le geste de partager le pain à l’intérieur du fruit affirme le sommeil d’immortalité de la chute du paradis.