Subtilité

 

 

 

 

 

 

 

La subtilité est semblable aux obsèques d’un désert.

 

 

 

La subtilité révèle les aléas burlesques du ciel.

 

 

 

La subtilité révèle le dialogue solennel du hasard et de l’ainsi.

 

 

 

La subtilité esquisse le volcan végétal de la bouche.

 

 

 

La subtilité sait comment noyer l’eau. La subtilité sait comment noyer l’eau et étonner la noyade de l’eau.

 

 

 

La subtilité carillonne des timbres-poste à l’intérieur des cellules monacales de l’écume.

 

 

 

Aux abattoirs de la subtilité, le cerveau accueille avec des étoiles.

 

 

 

 

 

La délicatesse indique le flagrant délit du cœur.

 

 

 

La délicatesse sait comment torturer la rosée.

 

 

 

L’exagération de la délicatesse baguenaude des camisoles de rosée.

 

 

 

La délicatesse sait comment ôter le sommet de la coquille d‘un œuf avec un bazooka.

 

 

 

 

 

L’oisiveté révèle la courtoisie de la violence.

 

 

 

La soif de l’oisiveté révèle l’indécence du tact.

 

 

 

Le travail révèle un labyrinthe d’éternuements. Le travail révèle un labyrinthe  d’éblouissements, un labyrinthe d’éblouissements éternués.

 

 

 

L’aisance du travail offre la main d'une fenêtre à l’intérieur de la démence de la nuit.

 

 

 

Le travail sentimental de l’oisiveté affirme le jeu de dévorer des extraits de ciel.

 

 

 

 

 

La nonchalance combat uniquement par la somnolence de l’abandon.

 

 

 

La nonchalance considère que le hasard dispose d’un cerveau.

 

 

 

La lévitation des aisselles insinue la nonchalance d’un cercueil.

 

 

 

 

 

L’affectation examine l’arc-en-ciel de la fatigue.

 

 

 

La naïveté de la surface révèle le cynisme de la profondeur.

 

 

 

La préciosité appose le hasard du crâne comme bijou crucial du bond.

 

 

 

L’emphase ne devient efficace qu’à l’intérieur de l’habitude ou de l’infirmité.

 

 

 

 

 

L’intelligence dissèque là où l’intuition rebondit.

 

 

 

La liberté cynique de l’intelligence cisaille là où la gentillesse cosmétique de l’intuition rebondit.

 

 

 

L’intuition révèle le rebond de naïveté de la terreur.

 

 

 

L’intuition donne à sentir les acrobaties amorales du tabou.

 

 

 

 

 

La curiosité transforme les volcans en cartes de visite.

 

 

 

Le désœuvrement invente la bicyclette à respirer l’incendie du cœur.