Extase

 

 

 

 

 

 

 

L’extase affirme la catastrophe du calme.

 

 

 

La précision de l’extase bégaie le brouhaha du calme.

 

 

 

La précision d’injustice de l’extase bégaie le brouhaha de clarté du calme.

 

 

 

 

 

La désinvolture de l’extase révèle la volonté de la sensation.

 

 

 

L’obscénité de l’extase affirme le geste d’abandonner l’intégralité du savoir au silence de la sensation.

 

 

 

L’extase affirme le silence de nécessité de la sensation. L’extase affirme le silence de nécessité de la sensation d’exister au jour la nuit l’instant.

 

 

 

La certitude de l’extase affirme le geste d’offrir l’irresponsabilité de la chair de tu comme métamorphose d’immobilité du oui.

 

 

 

 

 

L’extase déclare le paradis d’apocalypse de la solitude.

 

 

 

La scandeur de l’extase affirme le geste d’apparaitre abandonné par la solitude.

 

 

 

Le feu de conversation inexorable de l’extase provoque la parure de catastrophe de la solitude.

 

 

 

L’extase affirme le geste de sentir le monde comme projection inexorable de l’apocalypse du paradis.

 

 

 

 

 

L’extase apparait comme un geste de l’instinct. L’extase ne révèle ni un instinct de vie ni un instinct de mort. L’extase affirme l’instinct d’apparaitre comme de disparaitre en deçà de la différence vie-mort. L’extase affirme l’instinct d’apparaitre abandonné à tu par la scandeur irresponsable de la grâce.

 

 

 

L’extase affirme le coma impeccable de l’instinct.

 

 

 

L’extase affirme l’instinct de détruire le désir de ressusciter.

 

 

 

Savoir pourquoi nous sommes nés n’a aucune importance. Savoir si nous renaitrons n’a aucune importance. La passion impeccable de l’extase affirme l’exaltation de sentir comment apparaître au jour la nuit l’instant.

 

 

 

La certitude impeccable de l’extase affirme la volonté de ne jamais être l’espion de son plaisir.

 

 

 

 

 

 

 

L’extase affirme l’instinct de pourrir sang et sauf.

 

 

 

L’extase affirme la certitude translucide de pourrir sang et sauf.

 

 

 

L’extase affirme la translucidité taboue de pourrir sang et sauf.

 

 

 

L’extase affirme l’instinct de pourrir sang et sauf en dehors de l’éternité de la mort.

 

 

 

L’hémorragie d’aveuglement translucide de l’extase déclare le prétexte de respiration de pourrir à feu et à sauf.

 

 

 

L’extase affirme la joie de tomber par l’instinct de la solitude sauf.

 

 

 

L’extase abandonne les sentiments à la jubilation d’anesthésie de la solitude sauf.

 

 

 

Le silence de l’extase déclare la monstruosité d’innocence de mourir à oui tu sauf.

 

 

 

 

 

L’extase sublime la nudité.

 

 

 

La bêtise de l’extase sublime le tact de la nudité.

 

 

 

La bêtise de silence de l’extase sublime le tact de terreur de la nudité.

 

 

 

 

 

L’extase compose des cathédrales de bêtise.

 

 

 

L’extase touche la chute impeccable du ciel avec la parure inexorable du sommeil.

 

 

 

Le miracle d’oubli de l’extase déclare la cathédrale de certitude de l’anesthésie.

 

 

 

 

 

L’extase affirme la respiration artificielle de la pesanteur.

 

 

 

La drogue de l’extase affirme le geste de respirer avec son dos. La drogue de l’extase affirme le geste de respirer avec l'excès d’exactitude de son dos. La drogue de l’extase affirme le geste de respirer la pandiculation d’espace du silence.

 

 

 

 

 

La frivolité de l’extase sait comment inhaler un coup de fusil.

 

 

 

La frivolité de l’extase sait comment respirer un coup de couteau.

 

 

 

Seule la scandeur de l’extase sait comment ridiculiser le diable.

 

 

 

 

 

L’extase ne désire pas publier les livres qu’elle écrit malgré tout. C’est pourquoi écrire à propos de l’extase apparait comme une démence absurde.