Aphorisme

 

 

 

 

 

 

 

L’aphorisme affirme la foudre du sommeil.

 

 

 

L’aphorisme affirme la foudre de respiration du sommeil.

 

 

 

L’aphorisme affirme la foudre de respiration du sommeil comme maquillage projectile de la certitude.

 

 

 

L’aphorisme affirme la syncope de foudre de la respiration du crâne.

 

 

 

L’aphorisme déclare le coma de foudre de l’âme.

 

 

 

 

 

L’aphorisme affirme un projectile d’asthme.

 

 

 

L’aphorisme affirme le fou-rire de la foudre. L’aphorisme affirme le fou-rire d’asthme de la foudre.

 

 

 

L’aphorisme projette la foudre de souffle du crâne à l’intérieur du tonnerre de monotonie du temps.

 

 

 

 

 

L’aphorisme affirme la foudre de gravitation du silence.

 

 

 

L’aphorisme affirme la foudre de fraicheur de la certitude.

 

 

 

L’aphorisme déclare la foudre d’un verre d’eau.

 

 

 

L’aphorisme déclare l’envol de la foudre à l’intérieur de l’équilibre d’un verre d’eau.

 

 

 

 

 

Chaque aphorisme survient comme une balle perdue.

 

 

 

Chaque aphorisme survient comme la balle perdue de la précision.

 

 

 

Chaque aphorisme survient comme la balle perdue d’euphorie de la précision.

 

 

 

 

 

L’aphorisme éternue la clarté.

 

 

 

L’aphorisme épanouit la démesure frivole de l’érosion.

 

 

 

L’aphorisme affirme l’éternuement de foudre anthropophage de l’âme.

 

 

 

 

 

L’aphorisme a un cœur d’anthropophage.

 

 

 

L’aphorisme apparait comme un anthropophage amoureux.

 

 

 

L’aphorisme affirme l’anthropophagie du comment ça va.

 

 

 

 

 

L’affirmation donne à sentir la foudre du hasard.

 

 

 

L’affirmation abstrait le cercueil de foudre du hasard.

 

 

 

L’aphorisme transforme l’affirmation en artefact de l’instinct. L’aphorisme transforme l’affirmation en artefact d’instinct du hasard inconnu.

 

 

 

L’aphorisme essaie d’équilibrer le temps avec des éclairs d’espace et d’équilibrer l’espace avec des éclairs de temps.

 

 

 

L’aphorisme affirme le tournoiement d’immobilité de la terre à l’intérieur de chaque phrase.

 

 

 

L’aphorisme affirme le geste d’écrire chaque phrase comme si elle était à la fois la dernière phrase de l’existence et la première phrase de l’humanité ou à l’inverse la première phrase de l’existence et la dernière phrase de l’humanité.

 

 

 

Les aphorismes ressemblent à des fruits de viande jetés à l’intérieur de la gueule de monotonie des galaxies.

 

 

 

 

 

Chaque phrase ouvre une fenêtre de vide à l’intérieur du feu.

 

 

 

La météorologie des phrases déclare le geste de tomber lieu du ciel. La météorologie des phrases affirme l’avoir lieu de temps des étoiles. La météorologie des phrases affirme l’avoir lieu de temps du ciel, l’avoir lieu du temps de disparition du ciel.

 

 

 

La déraison d'une phrase donne à sentir la forme de son amour inachevé.

 

 

 

 

 

Ce qui provoque l’intensité des phrases n’est pas l’ordre des mots. Ce qui provoque l’intensité des phrases n’est pas ce qu’il y aurait à lire entre les lignes. En effet, entre les lignes, il n’y a jamais rien à lire.

 

 

 

Ce qui provoque l’intensité d’une phrase n’est pas le sens. L’intensité d’une phrase survient   par sa posture et par son rythme c’est-à-dire par la chute paradisiaque de son apparition comme de sa disparition.

 

 

 

L’intensité d’une phrase surgit comme déclaration de coma de la volonté. L’intensité d’une phrase surgit par l’espace d’instant où la phrase apparait jetée jusqu’à tu.

 

 

 

 

 

Chaque phrase affirme à la fois un bonbon et un tombeau. Chaque phrase affirme une friandise de guillotine.

 

 

 

Les phrases surviennent comme des excitations d’équilibre. Les phrases surviennent comme des excitations mystificatrices d’équilibre.

 

 

 

Chaque phrase apparait comme une falaise fragile à sa base et comme une poussière indestructible à son sommet.

 

 

 

 

 

La pulsion du par suite compose des phrases avec des coïncidences de rythmes et de lettres. La pulsion du par suite compose des phrases avec des rythmes d’intuition et des sensations de monde.

 

 

 

Le par suite des phrases affirme l’instinct d’apparaitre du silence comme sommeil de la pierre qui dévore la pierre.

 

 

 

 

 

La réponse anticipe par virtuosité alibre de l’aveuglement.

 

 

 

La réponse affirme la volonté irresponsable de la nécessité.

 

 

 

La réponse affirme le scandale de paralysie de la respiration.

 

 

 

La clarté de terreur de la réponse détruit la distraction d’angoisse de la lumière.