Souveraineté

 

 

 

 

 

 

 

La souveraineté détruit d’un seul geste la servilité et la liberté.

 

 

 

La souveraineté affirme la fierté d’insouciance d’apparaitre alibre.

 

 

 

 

 

La souveraineté affirme l’aisance de solitude du mourir.

 

 

 

La souveraineté affirme le symbole du mourir par l’aisance de la terreur.

 

 

 

La souveraineté savoure la syncope de jouir de l’apparition du sang.

 

 

 

 

 

La souveraineté affirme le geste d’apparaitre en dehors du désir de faire le bien ou le mal.

 

 

 

La souveraineté affirme le geste de jouir de l’irresponsabilité de la paix sans intention de nuire.

 

 

 

La souveraineté affirme le geste d’apparaitre comme un monstre d’innocence. La souveraineté affirme le geste d’exister par extase de l’innocence en deçà de tout impératif moral.

 

 

 

 

 

La souveraineté affirme l’instinct comme forme d’exactitude de la joie. La souveraineté stylise l’instinct afin d’intensifier l’exactitude de la joie.

 

 

 

La souveraineté affirme l’instinct apparaitre de manière clandestine. La souveraineté affirme l’instinct apparait au jour la nuit l’instant.

 

 

 

La souveraineté affirme l’instinct d’apparaitre de la chair comme parure de virtuosité de la candeur.

 

 

 

La scandeur de la souveraineté affirme l’instinct d’exister d’une manière par laquelle ni Dieu, ni la société, ni la famille, ni les amis ni les amantes, ni soi-même n’accorde un sens humain à la forme de l’apparition de sa chair.

 

 

 

La souveraineté détruit le virus de pureté de la résurrection par la répétition d’unicité de l’existence.

 

 

 

 

 

La souveraineté boit la certitude de l’illisible.

 

 

 

La souveraineté affirme le geste d’apparaitre comme chose de précision de tu face à l’oubli de Dieu.

 

 

 

 

 

La souveraineté n’est ni de naitre en son nom propre ni de ressusciter en son vrai nom. La souveraineté affirme plutôt le geste de savourer la trajectoire de métamorphose des noms. Il ne suffit pas de changer de nom pour exister. Il apparait nécessaire afin d’exister de manière souveraine de donner un nom à chaque instant et d’adresser ensuite chacun de ces noms à l’animal d’extase de la chute. La souveraineté donne comme abandonne un nom à chaque instant jusqu’à l’extase de bestialité de la chute comme chose debout du destin.

 

 

 

Adresser les miracles de son existence à n’importe qui, telle est l’ignominie de l’art. La souveraineté n’est pas une forme d’art. La souveraineté survient comme le jeu de jubilation d’adresser les miracles de son existence uniquement à la chair inexorable de son amour.