Conscience

 

 

 

 

 

 

 

La conscience atteste les ultimatums de distraction de la lumière.

 

 

 

La conscience est d’être contaminé à travers l’indécidable de la lumière.

 

 

 

La conscience est le miroir du néant. La conscience est un miroir où ne s'inscrit aucune image. Lorsqu’une image est consciente, elle n'est pas une image dans le miroir, elle est le miroir. La conscience accomplit l’indifférenciation de l’image et du miroir.

 

 

 

 

 

La conscience n’est rien d’autre que la connaissance de son absence d’âme.

 

 

 

La conscience est de croire que chaque organe du corps est une divinité qui enveloppe l’univers en sa propre absence.

 

 

 

Le crime ridicule de la conscience est d’étrangler la totalité des autres à travers le cordon ombilical de son cerveau.

 

 

 

 

 

La conscience est la machine stomacale du cerveau.

 

 

 

La conscience est d’accepter d'être à chaque seconde avalé à travers le remords autrement dit la reproduction de mort de l'espèce de l’être. La conscience est la négation du cannibalisme. La conscience est la structure mélancolique du cannibalisme. La conscience s'interdit de manger l'incarnation d’une âme. La conscience vomit la négation de l’âme à travers la pureté de la pensée. La conscience spectralise l’anthropophagie de l’existence à travers l’estomasque de la lumière et change alors l’anthropophagie de l’existence en autophagie de l’être.

 

 

 

La conscience est de faire semblant de manger la lumière à travers l’inceste de suicide de l’identité.

 

 

 

 

 

La conscience est d’avoir un cancer du cercueil.

 

 

 

La conscience change les cartes de géographie en cartes d’identité.

 

 

 

Les chiottes publiques occupées, c’est la conscience. Les chiottes publiques libres, c’est l’inconscient.