Electricité

 

 

 

 

 

 

 

L’électricité suscite la foi en l’univers de l’information.

 

 

 

L’électricité parasite l’avoir lieu du monde à travers des spectres d’ubiquité.

 

 

 

L’électricité institue la religion du néant. L’électricité institue la religion de la distraction, la religion du néant distrait.

 

 

 

 

 

L’électricité oblige le corps à être l’élu incessant de l’ubiquité de la lumière.

 

 

 

L’électricité anéantit la sensation à travers l’incertitude de la lumière.

 

 

 

L’électricité contamine le corps à travers l’alibi de liberté de la lumière.

 

 

 

L’électricité anéantit à la fois la présence du monde et son illusion. L’électricité condamne l’homme à être hanté à chaque seconde à travers la résurrection comme si de rien n’était de la lumière.

 

 

 

 

 

L'électricité allaite d'alertes.

 

 

 

L’électricité institue un tribunal de simulacres.

 

 

 

L'électricité ressuscite un simulacre de révolution à chaque seconde.

 

 

 

 

 

L’ubiquité de l’électricité torture l’âme. Cette torture n’oblige pas l’âme à avouer quelque chose, elle oblige l’âme à avouer le n’importe quoi de l’éternité.

 

 

 

A l'époque de l’électricité transcendantale, l’homme se croit responsable de la totalité de l’humanité en tant que signes d’information.

 

 

 

L’électricité interdit les miracles. L’électricité interdit les miracles à travers la médiation transcendante des signes d’information.

 

 

 

 

 

L’idylle d’etcetera de l’électricité extermine l’obscénité naïve des apparences.

 

 

 

Le bavardage de l’électricité change les hommes en fantômes du désir infini. Le bavardage de l’électricité change les hommes en spectres incessants du désir de ressusciter.

 

 

 

 

 

L’électricité anéantit à la fois le feu et la cendre.

 

 

 

L’électricité interdit à la fois le feu et la fumée des sentiments. L’électricité change le cœur en une accélération carcérale d’étincelles.