Aveuglement

 

 

 

 

 

 

 

L’aveuglement incarne la contemplation.

 

 

 

L’aveuglement affirme la pudeur de la contemplation.

 

 

 

L’aveuglement incarne la contemplation par contumace c’est-à-dire affirme l’oubli du regard par la respiration des yeux. L’aveuglement incarne la contemplation comme équilibre par contumace de la respiration des yeux.

 

 

 

L‘aveuglement incarne la forme de la contemplation absolue.

 

 

 

 

 

L’aveuglement calligraphie la chute en érection du regard.

 

 

 

L’aveuglement calligraphie la tumescence de monotonie du regard.

 

 

 

L’aveuglement joue à provoquer la disparition de la chair à l’intérieur de la respiration du regard.

 

 

 

L’aveuglement affirme l’odeur de volonté du regard.

 

 

 

L’odeur de volonté du regard donne à sentir le comment ça va de coma de l’utopie.

 

 

 

 

 

L'aveuglement amalgame la clarté du lointain.

 

 

 

L'aveuglement affirme la luxure d’anesthésie de la clarté.

 

 

 

L’aveuglement mange l’apparition du monde en dehors de la lumière de l’être.

 

 

 

L’aveuglement mange la lumière jusqu’à la transformer en gag de frivolité de la lenteur.

 

 

 

L'aveuglement joue à provoquer la chute de la clarté par la roue de l’immobilité. L'aveuglement joue à provoquer la chute de la clarté par la démesure clandestine du sang.

 

 

 

Seul l'aveuglement sait comment pénétrer la translucidité.

 

L’aveuglement affirme l’éjaculation de catastrophe alibre de l’enthousiasme.

 

La syncope de l’aveuglement anticipe le vide du temps.

 

 

 

La certitude de l'aveuglement déclare la répétition de translucidité de l’extase.

 

 

 

La volonté d’apparaitre aveugle détruit la possibilité d’être pur par une prolifération de silence à la surface du paradis.

 

 

 

 

 

L’aveuglement affirme un océan de sensations discontinues.

 

 

 

A l’intérieur de l’aveuglement, la chair a la sensation de la forme de l’âme de ceux qu’elle rencontre sans avoir malgré tout aucune image de leur corps.

 

 

 

L’aveuglement n’a pas peur de la mort. L’aveuglement apparait seulement épouvanté par le n’importe quoi du meurtre.

 

 

 

L’aveuglement détruit l’infini de la lumière sans détruire le temps et l’espace. Ainsi survient l’afinitude du lointain immédiat, afinitude qui provoque la forme tranquille de l’affinité.

 

 

 

Une forme virtuose d’aveuglement. Détruire le dessin de la pupille et sauvegarder intact la couleur de l’iris. Une forme virtuose d’aveuglement. Détruire la poupée de hantise vierge de la pensée et sauvegarder la clarté monstrueuse de l’âme.

 

 

 

 

 

L’aveuglement contemple la métamorphose des nuages avec la couleur du dos.

 

 

 

Le regard de l’aveugle apparait comme l’orgie de sommeil du destin.

 

 

 

 

 

La fascination révèle la frivolité minérale du miracle.

 

 

 

La fascination forge les vertèbres d’utopie de la respiration.

 

La fascination donne à sentir la prolifération d’équilibre de l’insouciance.