Chair

 

 

 

 

 

 

 

La chair affirme l’équilibre illimité de la chute.

 

La chair calligraphie la translucidité obscure de la chute.

 

 

 

La chair calligraphie l’extase de la chute comme instinct de la nécessité.

 

 

 

La trajectoire de la chair survient par le minerai d’imminence de la chute comme chant.

 

 

 

 

 

La chair déclare la chute paradisiaque de l’âme.

 

 

 

La chute de la chair n’est pas un péché. La chute de la chair survient comme un miracle. La chute de la chair survient comme le miracle d’apparaitre à l’intérieur de la parabole d’apocalypse du destin.

 

 

 

La chair affirme la trajectoire animale de la chose du destin. La chair affirme la posture bestiale du sommeil comme chose impeccable du destin.

 

 

 

La matière inhumaine de la chair déclare l’insouciance de l’extase par la pesanteur impeccable du monde.

 

 

 

La chair apparait comme le charme d’inhumanité du ça tombe à oui.

 

 

 

 

 

L’apparition inhumaine de la chair détruit à la fois la croyance en l’identité et en l’altérité. L’apparition inhumaine de la chair surgit comme unicité au jour la nuit l’instant en dehors de l’espèce comme répétition parabolique de la solitude.

 

 

 

La vivacité de la chair affirme la métamorphose de l’immobilité.

 

 

 

La vivacité de la chair affirme la démesure de l’âme en dehors de l’identité et de l’altérité.

 

La démesure de solitude de la chair apparait d’un seul geste face au monde comme à l’extrémité de son dos.

 

 

 

La démesure de solitude de la chair déclare le coma cosmétique de l’âme comme pulsation de paralysie du monde.

 

 

 

 

 

La chair affirme l’aisance de la certitude.

 

 

 

La chair apparait comme un pacte de violences. La chair apparait comme une harmonie de déchirures, comme l’équilibre d’hémorragie d’une terreur inexorable.

 

 

 

La pulsion impeccable de la chair déclare la parure d’immortalité du sang.

 

 

 

La respiration de clarté de la chair affirme la parabole de candeur du sang.

 

 

 

La chair surgit impeccable quand le squelette devient le satellite de translucidité du magma de silence du sang.

 

 

 

 

 

La chair projette le parachute du crâne.

 

 

 

Le charme d’obscénité de la chair déclare le gag d’extase du crâne.

 

L’équilibre obscène de la chair affirme la crucifixion du crâne à l’intérieur du paradis.

 

 

 

La souveraineté alibre de la chair affirme l’apocalypse paradisiaque de la sensation en deçà de la conscience et de l’inconscient.

 

 

 

La souveraineté alibre de la chair affirme l’extase d’une certitude qui détruit la possibilité de lapsus de Dieu.

 

 

 

 

 

La certitude de la chair compose les allusions de clarté de l’instinct.

 

La jubilation de la chair affirme le brouhaha de ratures de l’instinct.

 

 

 

La candeur de la chair provoque la forme sensuelle de la lucidité.

 

 

 

La sensualité de la chair provoque la forme lucide de la candeur.

 

 

 

La lucidité de la chair affirme la tendresse inhumaine d’un désespoir sensuel.

 

 

 

L’absolu de la chair déclare les coïncidences d’anesthésie de l’incendie.

 

 

 

 

 

La chair vagabonde à l’intérieur du vide du besoin.

 

 

 

La chair apparait artificielle sans être cependant engendrée à travers le langage. La chair apparait provoquée par la parabole de translucidité de la voix en deçà du langage.

 

 

 

Il y a des fragments de la chair qui restent invisibles pendant l’intégralité de l’existence et qui ne deviennent visibles qu’à l’instant où la chair frôle la multiplicité du mourir.

 

 

 

Celui qui utilise sa chair pour devenir le prestidigitateur de sa pensée surgit à la fois en dehors du hasard et de la fatalité.

 

 

 

 

 

La chair apparait comme le paradoxe d’une écriture qui ne se distingue pas de sa surface d’inscription. La chair écrit la chose de sa surface d’inscription même. La chair apparait comme une écriture qui crée sa surface d’inscription. La chair crée l’extase immédiate de sa surface d’inscription.

 

 

 

La chair apparait composée par une multitude d’odeurs de temps. Ces odeurs de temps inventent un rythme de paralysie. A l’instant où ce rythme de paralysie s’immisce à la surface du sommeil, la chair exclame la musique de l’instinct.

 

 

 

 

 

Ne jamais désirer savoir pourquoi la chair se déshabille à l’instant où elle se déshabille.

 

 

 

Ne jamais oublier ce que la chair rencontre une seule fois comme aimer sans y croire ce que la chair touche à l’intérieur de la répétition du zéro fois.