Amour

 

 

 

 

 

 

 

L’amour ne révèle pas. L’amour montre.

 

 

 

L’amour montre les formes d’immanence de l’immortalité.

 

 

 

L’amour montre l’extase. L’amour montre l’immanence d’indécence de l’extase.

 

 

 

L’amour montre la sensation de temps du destin. L’amour montre la sensation de temps du destin comme tonnerre de translucidité de la foudre.

 

 

 

L’amour montre le miracle d’impureté de l’extase à oui tu sauf.

 

 

 

 

 

L’amour déclare la réponse impeccable du sommeil.

 

 

 

Le miracle de sommeil de l’amour affirme le geste d’apparaitre comme réponse d’anesthésie de la sensualité.

 

 

 

L’exubérance de l’amour joue à jongler avec les crampes d’incendie du sommeil.

 

 

 

 

 

L’amour exclame le mur de sourires de la respiration.

 

 

 

L’amour ouvre la poitrine comme un parachute de lave.

 

 

 

L'insouciance de l'amour pare le hasard de la malédiction avec la clarté de la blessure.

 

 

 

Les acrobaties de certitude de l’amour imaginent un océan de salutations distinguées.

 

 

 

 

 

L’amour déclare la météorologie de l’utopie.

 

 

 

L’amour transforme l’histoire du désir en géographie de l’instinct.

 

 

 

L’amour affirme la désinvolture de terreur de tomber jusqu’à tu.

 

 

 

 

 

L'amour apparaît fabuleusement inhumain. La violence innocente de l'amour affirme le geste de détruire la totalité de l’espèce humaine afin de savourer seul l’existence de la chair aimée.

 

 

 

L’amour affirme la tentation de devenir le tabou d’une femme. L’amour affirme la tentation de devenir le tabou de facilité d’une femme.

 

 

 

A l’intérieur d’un monde où les hommes et les femmes ne pourraient se rencontrer qu’une seule fois, dire je t’aime aurait la forme d’un miracle inconséquent.