Dieu

 

 

 

 

 

 

 

Dieu est sans exister.

 

 

 

Dieu est sans jamais apparaitre.

 

 

 

Dieu est l’insignifiance infinie de l’être.

 

 

 

Dieu est le masque de transparence de l’être.

 

 

 

Dieu est l’idiotie de l’être qui ignore l’existence.

 

 

 

L’abjection de Dieu est d’être sans jamais avoir lieu.

 

 

 

 

 

Dieu masque le monde.

 

 

 

Dieu masque le monde à travers la lumière.

 

 

 

Dieu masque le monde à travers la lumière du sens.

 

 

 

Dieu parasite le monde en tant qu’ubiquité de culpabilité de la lumière.

 

 

 

Dieu parodie le paradis à travers l’estomasque de la lumière.

 

 

 

Dieu est le néant de lumière qui interdit l’avoir lieu de l’imagination.

 

 

 

 

 

Dieu ne pense à rien.

 

 

 

Dieu est le ready-made de gomme de la pensée.

 

 

 

Il est impossible de penser en dehors de l’horizon de Dieu. Dieu est l’infini de la pensée.

 

Dieu n’est pas le créateur du monde. Dieu est le penseur de l’univers. Dieu est la gomme de lumière infinie qui change le monde des apparences en univers du sens.

 

 

 

Il y a un péché de Dieu. Cependant le péché de Dieu n’est pas la création du monde. En effet Dieu ne crée rien. Le péché de Dieu est de penser le monde. Le péché de Dieu est de désirer connaitre le monde. Le péché de Dieu est de désirer changer l’apparition du monde en objet de connaissance. Le péché de Dieu est de parasiter le monde à travers le sens infini de la pensée.

 

 

 

 

 

Dieu connait tout et ne sent rien.

 

Dieu subsiste à condition de ne rien sentir. Dieu subsiste à condition de ne pas sentir l’existence du monde.

 

 

 

La stupidité de Dieu est de ne rien faire d’autre que signifier. La stupidité de Dieu est de tout signifier sans jamais sentir quelque chose. La stupidité de Dieu est de tout connaitre excepté son absence de sensation.

 

 

 

Dieu connait tout et ne crée rien.

 

 

 

L’abjection de Dieu est de tout signifier sans jamais créer.

 

 

 

Dieu est l’insomnie de mutisme du sens.

 

 

 

 

 

Dieu est le ready-made du néant.

 

Dieu est la pure reproduction du néant.

 

 

 

Dieu est le doute du néant.

 

Dieu est la division dubitative du néant.

 

 

 

Dieu est le divertissement infini du néant.

 

 

 

Dieu est la distraction du rien du tout.

 

 

 

Dieu est la distraction d’insomnie tautologique du rien du tout.

 

 

 

 

 

Dieu est le facteur de l’effacement.

 

 

 

Dieu est l’homme-gomme. Dieu est la tautologie de l’homme-gomme. Dieu est la résurrection d’agonie de l’homme-gomme.

 

 

 

Dieu est la lettre anonyme de la lumière. Dieu parasite le monde à travers la lettre anonyme de la lumière.

 

Dieu est identique à une lettre anonyme où rien n’a été écrit et où le facteur qui a lu de façon indiscrète la lettre avant son destinataire, a ajouté d‘un trait de gomme, dans l’espoir que le destinataire de la lettre ne soit pas finalement déçu de ne rien lire ces ersatz de mots « il faut croire à ce qui est ».

 

 

 

 

 

L’être interdit la monstruosité du don. L’être est la demande infinie qui interdit le don du monde.

 

 

 

L’être angoisse sans jamais terrifier.

 

 

 

L’être n’est pas la négation de l’agir. L’être est le il s’agit de la négation.

 

 

 

L’être n’est jamais comestible. L’être est justement ce qui interdit l’apparition comestible de l’âme.

 

 

 

L’être est engendré à travers les lettres qu’un homme envoie au mutisme de son suicide manqué.

 

 

 

 

 

Dieu est ce qui est mort avant de vivre. Dieu est ce qui est mort juste avant de vivre.

 

 

 

Dieu est ce qui meurt avant de naitre. Dieu est ce qui meurt et ressuscite avant de naitre.

 

 

 

L’insignifiance infinie de Dieu est d’être né après sa mort.

 

 

 

Dieu est le suicide manqué de la mort.

 

 

 

Dieu ressuscite à chaque seconde en tant que suicide manqué de la mort.

 

 

 

Dieu ressuscite à travers la mort. Dieu ressuscite en tant que survie insue à travers la vérité éternelle de la mort.

 

 

 

Dieu est la jouissance de distraction des cadavres. 

 

 

 

Le cadavre de Dieu est disséminé en tant que virus de la vérité à travers les cerveaux de tous les hommes.

 

 

 

 

 

Il est possible de tuer Dieu, rien de plus banal. En effet, Dieu n'est rien d'autre que l'obsession distraite que les hommes ont de le tuer.

 

 

 

Dieu est le doute d’un crime au centre de la pensée.

 

Dieu est un lapsus de meurtre éternel.

 

 

 

Dieu annonce explétivement chaque acte en tant que crime de pureté indécidable du rien du tout.

 

 

 

 

 

L’univers est le suicide manqué de Dieu.

 

 

 

Dieu est une machine à suicider l’âme.

 

Dieu change de nom à chaque fois qu’il manque son suicide.

 

 

 

 

 

Dieu est le fantôme du langage.

 

 

 

Dieu est le lapsus d’alphabet du mutisme.

 

 

 

Dieu est le fœtus de mutisme du langage.

 

 

 

Dieu est l’insomnie de mutisme du sens.

 

 

 

 

 

Dieu est la perfection de la fatigue.

 

 

 

Dieu est la fatigue infinie de l’homme.

 

 

 

 

 

Inutile de désirer crever l’œil de Dieu, c’est sa paupière qui vous regarde.

 

 

 

Inutile de désirer crever l’œil de Dieu, c’est la transparence de sa paupière qui vous regarde.

 

 

 

Inutile de désirer crever l’œil de Dieu, c’est la transparence d’insomnie de sa paupière qui vous regarde.

 

 

 

 

 

Dieu connait l’angoisse et ignore la pudeur.

 

 

 

La virginité de Dieu interdit la pudeur.

 

 

 

La vulgarité de Dieu anéantit l’obscénité.

 

 

 

La stupidité de Dieu est d’ignorer le miracle de la pudeur.

 

 

 

 

 

Dieu ne bande pas.

 

 

 

Dieu ignore la jouissance.

 

 

 

Dieu est sourd tel le péché. Dieu se masturbe dans les oreilles des hommes.

 

 

 

 

 

Dieu n’est ni avec les hommes, ni contre les hommes Dieu est entre les hommes. Dieu est le pur témoin. Dieu est le tiers infini. Dieu est le troisième homme.

 

 

 

Dieu est un des organes de notre corps mais il est impossible de connaitre lequel. Dieu est l’organe incognito du corps.

 

 

 

L’homme qui à chaque seconde ne connait rien d’autre que son visage est un Dieu.

 

 

 

L’abjection de Dieu est de ne pas avoir de dos.

 

 

 

 

 

Dieu est ironie.

 

 

 

Dieu est le néant interdit d’une ironie en deuil.

 

 

 

Dieu est l’ironie en deuil de la résurrection.

 

 

 

L’ironie de Dieu est le désir idiot de ne jamais apparaitre bête.

 

 

 

 

 

Dieu interdit aux animaux de parler.

 

Dieu interdit l'habitude de l’extase. 

 

 

 

 

 

Dieu désire la banalité d'être infiniment libre.

 

 

 

Dieu est le droit infini de l'indécidable. Dieu est le droit infini des atermoiements du diable.

 

 

 

Le bien et le mal sont les jugements de la distraction de Dieu.

 

 

 

 

 

Un plus ou moins un égale Dieu.

 

 

 

Dieu collectionne exclusivement les idées de l’ignorance.

 

 

 

 

 

Dieu ne joue pas aux dés. C’est beaucoup plus drôle, c’est l’unicité d’un dé qui joue aux dieux.

 

 

 

Dieu est né par ennui et l’oubli de Dieu est mort par jeu.

 

 

 

A l’instant où j’écris cette phrase, Dieu est mort. A l’instant où vous lisez cette phrase, Dieu est né. Entre temps, Dieu se tue à ressusciter.

 

 

 

Dieu se suicide pour se distraire de l’ennui de se prier lui-même.