Gloire

 

 

 

 

 

 

 

La gloire est d’être le sosie de son agonie.

 

 

 

La gloire est d’être l’ange agnostique de son agonie.

 

 

 

La gloire est d’être nommé à chaque seconde à travers la distraction de son agonie.

 

 

 

 

 

L’abjection ridicule de la gloire est le désir de ressusciter pour revivre la même vie mais exclusivement à la façon de son propre nombril.

 

 

 

L’abjection ridicule de la gloire est de changer son nombril en signe astrologique. L’abjection ridicule de la gloire est le désir de ressusciter pour revivre la même vie sous le signe astrologique de son nombril.

 

 

 

 

 

La gloire est la liberté de l’angoisse.

 

 

 

La gloire désire l’angélisme de l’ennui.

 

 

 

La gloire développe une épidémie d’hygiène.

 

 

 

La gloire est l’impératif moral de ceux que leur propre ennui effraie.

 

 

 

Le désir de gloire interdit la clandestinité de la joie.

 

 

 

 

 

Il y a une connerie incognito de la gloire.

 

 

 

La gloire accomplit l’indifférenciation du désir d’être libre et de l’esclavage incognito.

 

 

 

La connerie incognito de la gloire est le dialogue de deux téléphones qui s’écoutent sonner.

 

 

 

La connerie incognito de la gloire photocopie un troupeau d’éléphants qui se flairent l’anus.

 

 

 

La connerie incognito de la gloire est de connaitre l’heure à chaque seconde à l’insu de tous.

 

 

 

Le ridicule de la gloire est d’avoir pour conscience exclusive la distraction de la foule qui à chaque seconde vous reconnait sans jamais vous connaitre.

 

 

 

Etre reconnu à travers n’importe qui est aussi fastidieux que d'expliquer ses phantasmes. Le souci de célébrité est le reflet du souhait de psychanalyse.

 

 

 

 

 

Le dégoût est la distraction obligatoire de la gloire.

 

 

 

Le désir de la gloire est de satisfaire la fainéantise de son dégoût.

 

 

 

La gloire est d’être digéré à travers la vigilance de son nom.

 

 

 

L’abjection de la gloire est de jouir de la négation de son corps à travers l’ubiquité de son nom.

 

 

 

 

 

L’étranglement de la gloire engendre les sosies du désir.

 

 

 

La gloire est identique à une digression allégorique dans un abattoir d’œufs.

 

 

 

La graisse est le corps glorieux du néant.