Gag

 

 

 

 

 

 

 

Le gag bégaie le tabou.

 

 

 

Le gag bégaie le tabou par le handicap épanoui de la respiration.

 

 

 

Une forme de gag végétal. Le gag végétal d’apparaitre ivre de monotonie. Le gag végétal d’apparaitre musclé par les hurlements de l’alcool. Le gag végétal d’apparaitre musclé par l’éternuement mystique de l’alcool, par l’imminence abstraite de l’alcool, par l’amour abstrait de l’alcool. Le gag végétal d’apparaitre hurlé par la bouche de mysticisme de l’abstraction.

 

 

 

 

 

Le gag déshabille les zigzags de catatonie du gaz.

 

 

 

La fatalité aphasique du gag ôte les vêtements de grammaire du gaz.

 

 

 

 

 

La chair burlesque provoque un brasier de blancheur, un incendie de lait, une ébullition de cendres.

 

 

 

La démence burlesque affirme le geste de mourir étranglé de rire à l’instant même d’apparaitre cloué sur la croix. La démence burlesque révèle une forme de christproquo, c’est le geste d’un Christ qui s’amuse à multiplier des sauts périlleux à l’instant même de sa crucifixion.